En 1907, les quatre sœurs d’Artensec de la Farge ont créé une école pour l’instruction des jeunes filles, installée 60 rue Victor Hugo.
En 1924,Matie et Marguerite Roulier,venues des Landes,ont repris l’école qui prit alors le nom d’Institution Sévigné,nom de la célèbre marquise Marie de Rabutin-Chantal(1626-1696),très en vogue à cette époque grâce à ces talents épistolaires et sans doute aussi à ses qualités d’éducatrice.
Un oratoire fut installé sous les combles.
Vite à l’étroit, l’établissement fut transféré en 1932 au 32-34 rue Victor Hugo. Ce transfert put être réalisé grâce à un financement des familles et à la suite de la fondation d’une Société Fénelon. Durant les années 1939-1944, cette école accueillit de nombreux élèves réfugiés de l’Est de la France.
En 1954, l’institution Sévigné fusionna avec l’établissement d’enseignement primaire des sœurs de Nevers (la Miséricorde), les classes supérieures et l’internat demeurant rue Victor Hugo.
En 1960, intervint la signature de contrat simple avec la Direction de l’Enseignement, Marguerite Roulier devenant directrice.
En 1967, la société Fénelon fusionna avec les sociétés propriétaires des établissements Saint-Jean et Saint-Joseph. Ce regroupement scolaire signa la mort de l’institution Sévigné.
Propriété de l’association diocésaine,ses locaux ont ensuite accueilli des services de la Sécurité Sociale, puis de l’APAVE et enfin devinrent, en 2000, une annexe de l’ensemble scolaire Saint-Joseph Saint-Vincent-de-Paul (classe préparatoire économique et commerciale).
Une chapelle avait été construite en 1936 par l’entreprise Dagand (les vitraux sont de l’atelier Chigot de limoges, le chemin de Croix est de Mercier, copie de Tiepolo) grâce à la générosité de l’aumônier, l’abbé Joseph Urtasun, neveu de Mgr Légasse. On accédait à cette chapelle par la rue Combe de Dames (N°3), une autre porte donnant sur la cour des élèves.
La chapelle, qui fut bénie le 29 mars 1936 par Mgr Louis (elle est alors désignée sous le titre d’oratoire semi-public alors que le télégramme reçu ce même jour du pape Pie XI mentionne la chapelle de l’École de Sévigné), abrita, de 1936 à 1967, 23 cérémonies de fiançailles, 13 mariages (dont celui de Jacqueline Ladoire avec Guy Penaud) et 3 baptêmes d’élèves ou de leurs enfants.
Cette chapelle n’avait pas de vocable officiel, toutefois les anciennes élèves se souviennent de l’abbé Urtasun qui ne manquait jamais une occasion pour faire remarquer l’importance donnée à l’Esprit Saint par le rosace centrale (colombe et langue de feu). Les vitraux ogivaux représentaient Jésus apprenant à manier le rabot et sainte Anne apprenant à Marie à lire
Si la rosace centrale était dédiée à Mgr Légasse, le vitrail de Gauche l’était au père de l’abbé Urtasun et celui de droite à M.Dannery, architecte, qui avait bénévolement donné quelques conseils pour la construction.
La chapelle abrite de mars 2002 à la Bibliothèque chrétienne de prêt. Puis elle a servi de salle de catéchisme avec l’abbé Christophe Lafaye.
Texte de Guy PENAUD
(avec l’aide efficace de Mme Jean-Marie Bélingard)
Une amicale des anciennes élèves de l’institution, en sommeil après la fermeture de l’école, est de nouveau en activité depuis 1993.
Aucune des organisatrices de la rencontre du 4 septembre n’avait osé imaginer un tel écho aux appels lancés comme graines au vent !
L’Amicale a 20 ans !!!!!!!!!!!! C’est un appel à toutes les anciennes pour venir fêter dignement cet anniversaire le dimanche 13 Octobre 2013